Pour des dizaines de milliers de travailleurs du Québec, 2020 sera une année de négociation avec leur employeur commun: le gouvernement du Québec. Ce sont les négociations du secteur public.

Cette année, deux syndicats du domaine de la santé ont décidé d’unir leurs forces et de présenter un cahier de demandes commun au gouvernement. En faisant front commun, la FIQ et l’APTS représentent plus de 131 000 travailleuses et travailleurs de la santé et des services sociaux.

L’APTS étant déjà un bon client à moi depuis des années, l’alliance APTS-FIQ m’a approché afin que je produise des capsules vidéo documentant et faisant la promotion de leur alliance, des demandes des membres ainsi que des actions prises pour les faire entendre.

Ainsi, depuis septembre, j’ai eu l’occasion de réaliser trois capsules vidéo pour cette entité syndicale temporaire.

La première capsule vidéo que j’ai tournée et montée résumait la journée où les délégués des deux instances de chacune des organisations se prononçaient en faveur de l’alliance et votaient un cahier de demandes commun. Ce fut une journée haute en émotions pour les deux délégations. Chaque organisation tenait son instance en parallèle dans la salle adjacente à l’autre, au Palais des Congrès de Montréal.

Quelques semaines après avoir scellé l’alliance, les deux organisations se sont de nouveau réunies. Cette fois, l’heure était aux revendications. Les membres des deux délégations ont marché ensemble dans les rues de Québec, près du parlement, pour terminer leur manifestation devant le ministère de la Santé et des Services sociaux, où ils ont procédé au dépôt de leurs demandes communes. Notre mandat de production vidéo était de capturer les moments clefs du dépôt de transmettre l’ambiance de la manifestation.

Finalement, trois mois plus tard, après avoir pris connaissance des offres gouvernementales, l’alliance APTS-FIQ s’est de nouveau présentée devant l’Assemblée nationale. Cette fois, les délégations ont marché pour signifier le refus des offres du gouvernement, jugé nettement insuffisantes. Encore une fois, le mandat de production vidéo était de résumer le déroulement de l’événement.