Expats de Tadoussac - Alexandre Dubuc

En avril 2010, Alexandre Dubuc a fait le grand saut. Il a quitté Montréal et sa carrière de gérant d’une succursale de location de voiture pour venir s’installer à Tadoussac et poursuivre sa véritable passion : la contrebasse.

Qu’est qui l’a poussé à quitter la métropole pour venir s’installer définitivement au carrefour des cétacés? C'est la qualité de vie et le calme qu’il ne retrouvait pas dans son lieu de vie précédant, mais qui sont omniprésents à Tadoussac, qui le rassure quotidiennement qu’il a fait le bon choix.

Six mois par années, lors de la saison touristique, il est magasinier pour ce que plusieurs jugent être le meilleur restaurant de la Côte-Nord du St-Laurent : Chez Mathilde. Le soir venu, il y met l’ambiance en accompagnant les plats des clients de jazz, en compagnie d’un autre musicien.

Une fois l’hiver arrivé, le passage des touristes estompé, et la petite municipalité mise au ralenti, Alexandre occupe son temps en lisant, en peaufinant ses habiletés de contrebassiste, et aussi en voyageant… Mais il est toujours de retour dès le printemps, pour déguster les premières prises de crabes, dont il raffole!

Photo par Alexandre Claude et texte par Nika Deslauriers

Expats de Tadoussac - Julie Gonthier Brazeau

Le projet:

En plein moi de juin, Tadoussac grouille d’activité. C’est principalement pour observer la population de mammifère marin que la région abrite que, comme à chaque été, des milliers de visiteurs venus d’un peu partout au Québec et du monde viennent y passer quelques jours. Au cours de la brève saison touristique, ce sont plus de 300 000 visiteurs qui foulent le sol et et le fond des barques tadoussaciennes, séjournant en moyenne d’une à deux journées.

Avec tout ce fourmillement estival, il est bien difficile de croire que, dans les faits, la population de la capitale québécoise des cétacés compte moins d’individus que le St-Laurent compte de bélugas. En effet, ce sont un peu plus de 800 habitants qui y tiennent officiellement domicile à longueur d’année.

De ce nombre, une grande proportion n’est pas originaire de la région, mais a décidé d’y établir domicile. Plusieurs raisons ont poussé ces personnes à s’expatrier de leur ville québécoise natale ou et même de leur pays outre-Atlantique. Certains y ont suivi l’âme soeur, d’autre s’y sont initialement retrouvé par affaire, mais sont vites tombés sous le charme de la municipalité, et d’autres encore y sont venu simplement par l’amour des baleines. Peu importe leurs raisons ou les aléas de la vie qui les ont pousser à amarrer à Tadoussac, tous y sont maintenant profondément attachés et sont déterminés à y vivre un bon moment.

Dans le but de percer le mystère du pouvoir de séduction que Tadoussac semble détenir sur ses visiteurs, voici 14 personnes que l’ont peut qualifier d’expatriées de Tadoussac.

Julie Gonthier Brazeau

Avant de venir s’installer à Tadoussac en 2009, Julie y passait souvent ses vacances, un peu pour se purger de la vie urbaine de sa Montréal natale. Au fil de ces brefs séjours, elle développa l’idée d’un jour venir y vivre.

Venir y vivre oui, mais pas à tout prix: Julie voulait pouvoir occuper un emploi à temps plein, non saisonnier. Trop souvent, les gens choisissent leurs lieux de résidence en fonction de leur boulot. Mais pour Julie, cela allait être l’inverse : décider de vivre à Tadoussac d’abord, y trouver quoi faire ensuite.

C’est avec ces idées en tête et un peu de recherche que Julie s’est rendu compte que la petite municipalité convoitée ne comptait aucun notaire. Déjà munie d'un baccalauréat en droit, il n’en fallait pas plus pour que Julie étudie le droit notarial, et déménage définitivement à Tadoussac pour y initier sa nouvelle carrière.

Depuis son arrivée et la fondation de sa petite entreprise, les affaires vont bien pour la nouvelle notaire du village. Le mot s’est passé et sa clientèle est maintenant régulière et dépasse même les frontières de la petite municipalité.

Le long et rude hiver tadoussacien ne la décourage pas! Elle adore l’hiver et affirme qu’au moins là-bas «l’hiver est vraiment blanc..!»

Qu’est-ce que Tadoussac a à offrir de plus qu’ailleurs? «Être au bord du fleuve et du fjord… Chaque jour, en voyant ça, je me dis que je suis vraiment chanceuse d'habiter ici et d'y élever mes enfants. Et en plus, je m'y suis fait plein d'amis, les gens sont accueillants et chaleureux!»

Revue 2014

L'année 2014 a été bien généreuse avec moi! Elle a mis sur mon chemin plusieurs projets et contrats intéressants qui m'ont permis de me dépasser. En voici quelques-uns.

Mon premier projet dans le studio que j'ai occupé durant 2014 : remplacé la tronche des gens par leur légume ou fruit préféré.

J'ai eu la chance d'être engagé par Québec solidaire pour photographier les principaux candidats de la région montréalaise, ainsi que les éléments figurant sur les trois affiches électorales thématiques.

J'ai aussi été photographe de campagne durant toute la campagne.

Après avoir photographier les candidats de l'Équipe Coderre en 2013, le parti de monsieur le maire m'a contacté en 2014 pour réalisé son portrait.

J'ai fait les portraits des employés de Sette Postproduction.

J'ai fait les portraits des travailleuses de Relais-femmes.

J'ai fait les portraits des travailleurs et travailleuses de l'Institut du nouveau monde.

J'ai fait des portraits de chercheurs et chercheuses de l'IRIS.

J'ai pris les travailleurs et travailleuses de la CSN pour le Syndicat des travailleurs et travailleuses de la CSN. (en compagnie de Sebastien Blais, Chelsea Grey et Hugo Lorini)

Avec nos photos, le logo de la STTCSN a été généré.

Le reportage réalisé avec la journaliste Clémentine Hillairet sur les enfants syndiqués du Pérou a été publié dans Elle Québec, Axelle et la Gazette des femmes.

J'ai pris en photo, avec un flash et un soft box emmenés sur place, les participants du festival d'architecture éphémère Bellastock.

J'ai couvert plusieurs mariages.

J'ai commencé un projet sur les expatriés de Tadoussac, toujours en cours et toujours pas publié.

J'ai couvert des conférences pour McGill.

J'ai commencé un projet sur les cyclistes de Montréal.

J'ai fait le portrait d"un joueur des Redmen de McGill, Cédric Nuckle.

J'ai passé une journée avec Thomas Mulcair, pour le NPD.

J'ai fait des portraits et entrevues de personnes qui assistaient à un Pow Wow lors du Forum social des Peuples, à Ottawa.

J'ai fait une session avec Josée Brabant.

J'ai passé une journée avec Alvéole.

J'ai réalisé plusieurs portraits individuels, dont celui-ci de Gabrielle Droucy.

Finalement, voici les organismes et entreprises pour lesquels j'ai réalisé des vidéo en 2014.